Depuis septembre 2021, le nombre de décès se multiplie dans le service d'oncologie générale du CHU Albert Calmette de Saint-Cernin dirigé par l'éminent Professeur De Saint-Fiacre à la renommée mondiale. Ce dernier a lancé des essais cliniques visant à valider l'autorisation de mise sur le marché d'une nouvelle molécule, la TROPOMICINE©, élaborée par le laboratoire ARS CURANDI©.
Les résultats obtenus sont alarmants : le taux de décès est de 6,5% alors que la tolérance de l'ANRS (Agence Nationale de Recherche sur le Sida et les hépatites) est de 0,50%.
Face à l'omerta qui règne, le Professeur Tremblay, chef du service oncologique pédiatrique au sein de ce même hôpital, décide, en avril 2022, d'informer l'ensemble de la profession.
Dans sa lettre, il accuse le Professeur De Saint-Fiacre, l'incriminant de pratiques douteuses et dénonçant son péché d'orgueil à réussir au plus vite au détriment du respect du process thérapeutique.
Il en profite pour tenter de convaincre ses confrères de lui adresser leurs patients afin qu'ils bénéficient d'un autre protocole d'utilisation de la TROPOMICINE© ; protocole de soins qu'il a mis en place aux C.O.U. (Cliniques Oncologiques Unies) où il cumule une activité privée.
Querelles d'égo ? Manquements graves ? Ou les deux ?
Quant au laboratoire ARS CURANDI©, le cours de son action s'effondre : 48%. Pour autant, dans ce contexte gravissime, le silence prévaut : aucun acteur de cet écosystème ne souhaite s'exprimer et se positionner.

François Dubreuil, expert senior mandaté par l'Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS), est missionné pour présenter toutes les options possibles afin qu'une décision soit actée en urgence.